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Yellow cab

 

L’anecdote: Yellow cab a été exposé au Carrousel du Louvre en 2011, à l’occasion d’un salon. Un petit garçon qui accompagnait ses parents s’est jeté dessus pour s’emparer du petit taxi jaune collé sur une étagère représentant la rue. Un cri affolé a retenti dans la salle d’exposition: c’était moi. Après cette frayeur, j’ai passé le plus clair de mon temps à faire de la surveillance !
L’histoire: « Yellow cab » est un grand triptyque, mix de peinture acrylique et de collage, résultat d’un voyage à New-York et d’une valise transformée en poubelle. En haut à droite, on peut voir une image de « American Idiot » (musique de Greenday), qui passait à Broadway, ainsi que des badges d’entrée au Met.

Les uns et les autres

L’anecdote : C’est le premier tableau de ma nouvelle série. Au départ, je voulais décorer une vieille table basse. J’ai donc dessiné sur la table ce qui me passait pas la tête puis j’ai réalisé que c’était une bonne idée de tableau. Du coup, la table basse n’est toujours pas repeinte.

L’histoire : C’est une histoire qui parle de solitude, bien sûr, ou de la difficulté à se rencontrer, comme si des mondes parallèles se côtoyaient. La tour enserrée de végétation symbolise la non-communication et l’incompréhension qui en résulte.

One way

L’anecdote :  Ce frigo a été le premier appareil ménager de mes parents. Ils ont pu se l’offrir vers la fin des années 50. Avant, ma mère devait faire les courses tous les jours et conservait la nourriture dans une grotte derrière la maison. Il a changé sa vie… et celle des voisins qui, n’en possédant pas, venaient chaque jour demander des glaçons. Quand j’ai loué mon premier appartement, au milieu des années 70, ma mère me l’a donné. C’était déjà un vieux frigo, je l’ai peint en rouge pour qu’il ait l’air moins vieux.

L’histoire: Le frigo rouge symbolise le passé, avec ses souvenirs et ses blessures. Le personnage qui est assis dessus a tout enfermé dans son monde de solitude intérieure. Il tente de recomposer sa vision de la vie et la vision de sa vie. Une histoire banale.

Human Bomb

L’histoire : J’ai réalisé « Human bomb » en 2008, dans un contexte de recrudescence des attentats terroristes à travers le monde.

L’anecdote : Invitée à exposer à Saint-Jean de Luz, j’ai présenté « Human bomb ». A ma grande surprise, j’ai fait le buzz. Dès que je croisais quelqu’un c’était : « C’est toi la bouteille de gaz ? ». Je n’avais pas réalisé que Saint-Jean de Luz, c’était au pays basque. Une bombe au pays basque, c’était osé. Je ne l’ai même pas fait exprès.

 

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